ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE NICE 2010

Manger sain, donc bio (ou au moins en bonne partie) est essentiel pour notre santé physique et mentale, mais aussi pour la santé de la terre et de tous les êtres vivants qui la peuplent.  Offrir une alimentation saine aux enfants est donc essentiel.  Et nous pouvons pour commencer proposer ce type d’alimentation de la nature dans les établissements scolaires.

Ainsi, quelques institutions ont initié ce projet d'insérer dans les cantines des repas bio, comme l'a si bien fait la commune de Barjac dans le Gard dès 2006.  Avec l'association Un Plus Bio, ils ont participé au film réalisé par Jean-Paul JAUDE "Nos enfants nous accuseront", sorti en 2008, désormais disponible en DVD.

L'association Un Plus Bio, située dans le Gard, porte le concept "Manger Bio®",  afin de faire découvrir aux enfants les produits bio, de saison, cultivés dans leur département, mais aussi de sensibiliser - les petits comme les grands.  Ainsi, Un Plus Bio organise des ateliers qui s'adressent aux cuisiniers, aux élus, aux parents, aux professeurs de l'éducation et de la santé et du développement durable.

Il existe d'autres associations, comme Agribio06, située au Min Fleurs de Nice, qui dans le cadre du programme "Produire et Manger Bio en PACA", met en place, à la demande du lycée, en partenariat avec le gestionnaire ou le chef cuisinier de la cantine, des repas bio. Agribio06 se charge de trouver les fournisseurs de produits de saison et locaux (Alpes-Maritimes, Var et Alpes de haute Provence).  Par ailleurs, une petite animation est organisée pendant le temps repas, à la demande des enseignants.  Il est ensuite possible de visiter des fermes bio.  Ce programme "Produire et Manger Bio en PACA" a été mis en place  par le Conseil Régional en partenariat avec Bio de Provence et Un Plus Bio. Il finance un euros par repas consommé, et cette opération a lieu une fois par mois.

En conclusion, il est possible pour un établissement scolaire quelque soit sa taille, de proposer des repas Bio.  C'est possible grâce à l'aide d'associations, qui connaissent les modalités, les fournisseurs, etc...  C'est possible et c'est essentiel.

Je vous invite à aller sur le site www.unplusbio.org, ou contacter Agribio06 au 04 89 05 75 47.

Je remercie vivement Madame Elsa Bonnet, diététicienne à Un Plus bio; et Monsieur Vincent Markovic, chargé de mission RHD auprès d’Agribio06 pour leurs informations.

Des sommets mondiaux comme Rio ou Kyoto et aujourd'hui Copenhague, sont utiles car ils font évoluer la conscience collective. Mais peu de décisions concrètes et suffisantes y apparaissent. Pour Copenhague, la mauvaise volonté des gouvernements chinois ou américain renforcera la déception.

Je ne reprendrai pas ici les classiques de la problématique écologique. On sait.

Maintenant il faut faire.

la France a un rôle particulier à jouer : c'est dans notre pays ou l'électorat écologiste s'est le plus mobilisé (20 % aux européennes avec les Verts et l'Alliance Ecologiste Indépendante); mais c'est aussi dans notre pays qu'il y a la proximité d'une élection qui engagera l'ensemble de la  collectivité à travers ses 22 régions.

En effet, le monde a besoin d'un signal fort issu d'un grand pays développé ou  on montrera qu'une autre société est possible. 

Beaucoup l'ont écrit, mais maintenant il faut le faire.

Avec la décentralisation, les gros budgets régionaux, les financements croisés, l'accès aux médias ... les régions françaises qui prendraient  résolument la voie de l'écologie (au sens large du terme), pourraient transformer notre pays dans la prochaine décennie.

Cela passe par le rassemblement de tous les écologistes sans a priori idéologique, dans une conviction d'indépendance qui seule permettra en outre de réussir 2012. L'impopularité du Président Nicolas SARKOZY est telle, qu'un candidat écologiste qui arriverait au premier tour de la présidentielle 2012, aurait de bonnes probabilités de devenir locataire de l'Elysée et de raffermir ainsi les travaux des régions. Enfin, chacun de nous peut prendre conscience de sa responsabilité de votant et de consommateur. Par exemple, il serait tellement aisé  d'être moins énergivore et ainsi de supprimer à nos politiciens l'excuse du tout nucléaire. De même, le citoyen  a voté jusqu'à  présent prioritairement pour des partis politiques pro chasse, pro chimie, pro nucléaire et productiviste. Avec toutes les conséquences qu'on déplore.

En fait, ce que le citoyen veut obtenir de Copenhague, il peut l'obtenir demain dans notre pays et par conséquent, par effet de contagion positive, sur toute la planète.

Jean-Marc GOVERNATORI, Co-Président de l'ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE, Président de la FRANCE EN ACTION.

Le rôle d'un FRAC est avant tout de diffuser des oeuvres de sa propre collection en réalisant des prêts, des dépôts et des projets de manière à ce que les visiteurs de lieux culturels mais aussi d'établissements scolaires...etc. puissent être sensibilisés à l'art contemporain.

Le financement est assuré conjointement par l'Etat et la région. Les FRAC sont des associations Loi 1901. Leur budget est consacré à la diffusion, l'exposition , mais aussi à l'acquisition d'oeuvres d'art ainsi qu'aux frais de fonctionnement.

Il s'agit pour les pouvoirs publics de rendre compte de l'actualité de l'art et de son évolution.

Le FRAC de la région PACA a choisi de soutenir la jeune création, de réaliser des ensembles artistiques autour de thèmes précis et d'élargir ses collections aux influences de tout le bassin méditerranéen.

Le FRAC PACA a un lieu d'exposition qui se situe dans le quartier du panier à Marseille.

L'existence d'un FRAC me semble très importante pour une région: il réunit des experts et des praticiens de l'art contemporain qui réalisent des choix d'oeuvres de manière collégiale, sans préoccupations spéculatives et tentent d'offrir ainsi aux citoyens de région PACA mais aussi à tout visiteur ou touriste une vitrine représentative de l'art d'aujourd'hui.

Le groupe niçois de l'Alliance Ecologiste Indépendante veut souligner l'importance du FRAC et prône en effet une région PACA encore plus à l'écoute des artistes qui côtoient la région, encore plus ouverte aux talents émergents et aux apports culturels de la Méditerranée.

D'autre part, il nous semble important de lier le FRAC aux préoccupations environnementales avec la diffusion systématique de documents sur papier recyclé, l'emballage écologique des oeuvres et le transport d'oeuvres par véhicules propres, notamment.

Pierre Marseille - Artiste peintre

Délégué 06 d' Aujourd'hui Autrement - Porte-parole niçois du Mouvement Écologiste Indépendant 

Depuis les débuts de l'écologie politique et dans tous les pays du monde deux grandes conceptions de l'écologie politique cohabitent.

- l'une incarnée par les Verts et Cohn-Bendit en France qui avance que l'Ecologie n'est qu'une déclinaison actualisée du Marxisme et qui par conséquent met l'Ecologie à gauche.

- l'autre, représentée en France par l'ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE qui pense que l'Ecologie est une philosophie nouvelle, différente du Libéralisme et du Marxisme, et qui du coup, postule que l'Ecologie doit être indépendante, créant un rapport de force électoral avec tous les autres partis et passant des accords indifféremment de la couleur politique droite/ gauche.

Cette division n'est pas insurmontable : dans certains pays (République Tchèque, Estonie, Irlande, et même dans une certaine mesure l'Allemagne), les deux tendances co-existent au sein d'un même parti, mais le plus souvent comme en France, on a deux partis écologistes : l'un de Gauche, l'autre indépendant. Plus rarement (Danemark, Lituanie) on en a trois avec un parti se réclamant de la Droite.

A Nice, ce positionnement indépendant a permis à Patrice MIRAN, leader de l'Ecologie indépendante, de mener des actions qui ont préservé la qualité de vie des Niçoises et des Niçois contre la Gauche et la droite réunies :

- ce sont les Ecologistes indépendants qui ont obtenu la mise sous contrôle judiciaire de l'usine d'incinération de l'Ariane alors que les Verts assistaient par l'intermédiaire de leurs élus de l'époque, à l'inauguration du 4ème four de l'usine.

- ce sont encore eux qui ont obtenu pour les riverains de la Voie Rapide des indemnisations en engageant des actions en justice contre les différentes municipalités niçoises qui ont toutes nié ou minimisé le problème.

- en matière de corruption, seuls les Ecologistes indépendants qui ont osé malgré l'opposition de la Gauche et de la Droite saisir la Justice pour réclamer le remboursement des sommes d'argent public détournées par l'ancien système des associations para-municipales de l'époque Médecin.

Cela, nous avons pu le faire car nous n'avons de comptes à rendre qu'à nos convictions et pas aux combinaziones Gauche / Droite.

C'est toute la différence avec Cohn-Bendit et les Verts qui, durant toutes ces années, n'ont jamais été présents sur tous les dossiers cités plus haut.

Aujourd'hui, avec les Elections Régionales de mars 2010, vous avez la possibilité, en votant pour l'ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE, de donner une reconnaissance du travail accompli depuis près de 15 ans par les Ecologistes indépendants niçois et d'adresser un carton rouge à tous ces politiciens qui sont toujours en retard d'une guerre : le tramway, les vélos en libre service, etc ..., ce sont des propositions que nous avons faites il y a 20 ans.

Ne préférez pas la copie à l'original : si vous avez des sympathies pour l'Ecologie, votez pour d'authentiques écologistes.

Patrice MIRAN - Premier Vice-Président du Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI)

La Conférence des Nations Unies sur le climat a réuni à Bonn, du 2 au 12 juin 2009, les représentants de 183 pays sur les 192 Parties à la Convention sur le Climat. Il s'agissait de représenter à Copenhague, en décembre prochain, un Protocole ambitieux de réduction de gaz à effet de serre qui fera suite à celui de Kyoto expirant en 2012.

Cette conférence a été précédée de nombreuses rencontres internationales depuis celle de Poznan de décembre 2008. Cette fièvre diplomatique montre bien la prise de conscience de l'urgence qu'il y a à maîtriser le changement climatique. Elle montre aussi, malheureusement, les différences d'appréciations dans la responsabilité de chacun des pays et la fixation d'objectifs qui soient à la hauteur des enjeux.

Le clivage Nord-Sud représente l'une des difficultés majeures pour arriver à un accord. Les pays "émergents" comme le Brésil, l'Inde, la Chine, sont prêts à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre à condition que les pays développés - principaux responsables du réchauffement climatique - fassent des efforts plus importants. Tant que ces derniers n'auront pas souscrit à la fourchette haute : - 40 % en 2020 par rapport à 1990 des émissions préconisées par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) ces pays ne signeront pas le futur traité. L'Inde a posé la question des moyens financiers et technologiques qui seront mis à la disposition des pays en développement pour faciliter des plans d'adaptation. Les représentants des pays insulaires ont réitéré leur droit à survivre dans les archipel et les bandes côtières qui risquent d'être immergés par une rapide montée des eaux si le réchauffement s'accélère. De son côté, le Japon a confirmé qu'il ne pourrait réduire que de 8 % ses émissions, et attend plus des pays émergents. L'Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada sont en retrait.

Des initiatives sont pourtant à relever : le Costa Rica a proposé un nouveau protocole visant à compléter celui de kyoto. Ce protocole mettrait l'accent sur le droit à des financements pérennes pour l'adaptation aux impacts du réchauffement et à la mise en valeur des peuples indigènes dans la protection des forêts anciennes. Un groupe d'ONG a également présenté un autre traité. Ces propositions figurent parmi les nombreux textes qui devraient être étudiés avant décembre.

Malgré les déclarations rassurantes du Secrétariat exécutif de la Convention-cadre sur les changements climatiques, on voit mal comment la Conférence de Copenhague pourrait déboucher sur les objectifs fixés de réduction des émissions de 25 % à 40 % en-dessous du niveau de 1990 d'ici à 2020. Et pourtant il y a urgence. Selon le Forum humanitaire mondial créé en 2007 par l'ancien Secrétaire des Nations Unies, Kofi Annan, le réchauffement climatique fait 300 000 morts par an, parmi les plus pauvres de la planète (inondations, cyclones au Bangladesh, sécheresse en Ouganda, ect). Il souligne par ailleurs que les 50 pays les moins développés participent à moins de 1 % des émissions mondiales de CO2. Kofi Annan a déclaré que faute d'accord post-Kyoto courageux pour protéger le monde lors des négociations de Copenhague "l'alternative est une famine de masse, une migration de masse, des maladies de masse, et des morts de masse.

Une nouvelle attendue avec impatience : le Président Obama vient de faire adopter de justesse par la Chambre des représentants (par 219 voix contre 212) le projet de loi sur le changement climatique qui prévoit une réduction des émissions de 17 % en 2020 par rapport au niveau de 2005. Ce projet doit encore passer devant le Sénat. Même si ce n'est qu'un début, cet objectif montre la volonté du Gouvernement américain de s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique après les années d'hostilité du Gouvernement Bush.

Monique MARQUET - Vice-Président du Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI)

Conférence du 30 juin 2009

PARIS le 24 Novembre 2009

Salle de la MUTUALITE

Grand rassemblement en faveur de

L'ALLIANCE POUR LA SANTE

Merci de venir nombreux

Invitation : Alliance_pour_la_sant__Flyer

Informations complémentaires : Alliance

On nous demande souvent de réagir à l'actualité mais d'une part, nous choisissons de faire du concret sur le terrain, et d'autre part, si vous preniez le temps de regarder l'actualité quotidienne, année après année, vous verriez qu'elle est toujours la même!

Problèmes de pouvoir d'achat, problèmes financiers des Nations, problèmes de sécurité, problèmes de santé, pollutions en tous genres...tout cela est de notre responsabilité.

C'est pourquoi, le projet de société de l'Alliance Ecologiste Indépendante repose sur l'écologie. Mais au sens du mot écologie: l'écologie intérieure (Education et Santé), l'écologie relationnelle, l'écologie économique, l'écologie démocratique et aussi l'écologie environnementale.

Je sais bien que notre société nous a habitués au goût du complexe et au mépris de la simplicité mais c'est ce que nous mangeons et buvons qui symbolise nos égarements.

En mangeant lorsqu'on a vraiment faim, en mangeant en conscience, en réduisant la part des produits d'origine animale, en choisissant des produits en vrac, frais, locaux et de saison, manger bio devient possible pour toutes les bourses. On dépensera alors moins et on sera en meilleure santé.

Ce qu'on boit est du même acabit: la majorité du budget boissons d'un ménage c'est l'alcool, les boissons gazeuses chimiques et les sirops. En buvant de l'eau, en apportant simplement un filtre si votre eau du robinet est mauvaise, vous faites du bien à la planète, à votre corps et à votre portefeuille. Les paysans d'une région du Bengale en Inde accusent les dirigeants de l'usine Coca Cola de tarir les nappes phréatiques locales en pompant un million de litres d'eau par jour.

La FAO (l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) explique qu'il faut 10 à 30 litres d'eau douce pour fabriquer un litre de carburant automobile ou un litre de bière ou un kilo de ciment; 30 litres pour la puce de votre portable, 40 litres d'eau pour produire un kilo de laitue, 100 litres d'eau pour fabriquer un kilo d'acier, de sucre ou d'engrais, 300 à 500 litres d'eau pour fabriquer un kilo de papier, de tournesol, de laine brute ou de nitrates; 500 litres d'eau pour fabriquer un kilo de pain complet, 1 000 à 1 500 litres d'eau pour fabriquer un kilo de soie artificielle ou un kilo d'aluminium ou un kilo de blé ou de sucre; 3 000 litres pour fabriquer un tee-shirt en coton; 4 500 litres d'eau pour élaborer un kilo de maïs, de fromage ou de riz.

10 000 litres d'eau pour produire un kilo de viande dans un élevage (les aliments des animaux requièrent beaucoup d'eau).

10 tonnes d'eau pour raffiner une tonne de pétrole et 10 fois plus pour fabriquer une tonne de fibres synthétiques.

Il faut 2 à tonnes de pétrole pour produire une tonne d'engrais.

La boucle est bouclée!

On épuise l'eau d'un côté et, de l'autre on pollue ce qui reste.

Avec l'organisation mondiale actuelle, nous aurons de plus en plus de problèmes de quantité d'eau  et de qualité de d'eau.

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Je rappelle que les postes alimentaires et (mauvaise)santé représentent le quart de nos revenus (source : INSEE. Cet organisme nous dit aussi que le Français moyen consomme trois fois plus aujourd'hui que voilà 50 ... et on n'est pas trois fois plus heureux!).

Certains nous diront "Et le plaisir alors?". D'abord, un plaisir mérite ce qualificatif s'il n'implique pas une souffrance après, et je note que, par exemple, le plaisir d'avaler une boisson incompatible avec le Vivant dure quelques seconde ...

Le plaisir de la simplicité, le plaisir d'être bien dans son corps et dans sa conscience méritent d'être goûtés.

Je vous en prie, rappelez-vous bien de votre pouvoir de consommateur, d'épargnant, de penseur et de votant. Bref, de votre pouvoir d'être humain.

On passera alors de notre civilisation du stress à la civilisation des ... plaisirs.

Jean-Marc GOVERNATORI, Co-président de l'ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE.